Esquisse(s) n°17 / Nejlevnější knihy
Esquisse(s) n°17

Kód: 34782441

Esquisse(s) n°17

Autor Aharon Appelfeld, Georges-Arthur Goldschmidt

Entretien avec Aharon Appelfeld (interview d’Antoine Nastasi). Dans cette entrevue, Aharon Appelfeld nous guide à travers le monde des visions de l’écrivain. Visions qu’il cherche à traduire avec une grande économie de mots, cherc ... celý popis

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Entretien avec Aharon Appelfeld (interview d’Antoine Nastasi). Dans cette entrevue, Aharon Appelfeld nous guide à travers le monde des visions de l’écrivain. Visions qu’il cherche à traduire avec une grande économie de mots, cherchant la justesse dépouillée et non la profusion de métaphores. Son renoncement volontaire à la langue maternelle allemande, le fondement que représente pour lui le yiddish, l’adoption de l’hébreu comme retour aux racines aussi bien que langue séculaire détachée de la langue sacrée qu’est l’hébreu biblique, autant de directions linguistiques qui portent les images internes. ÉcrivainSerge Ambert, Jean-Paul Sètre, Du texte au corps. C’est à partir des cahiers de Nijinski que Serge Ambert a choisi de monter la chorégraphie Comme un bond en plein ciel. Cette création interroge la traduction non plus d’une langue à une autre langue mais d’un langage textuel à un autre langage, corporel cette fois. Outre le fait que ces deux langages se construisent ici selon la narrativité de l’auteur-danseur et du chorégraphe-danseur, il n’en demeure pas moins que l’une est écrite et donc pérenne tandis que l’autre est gestuelle et éphémère.Danseur-chorégraphe, écrivainAnna Angelopoulos, Traduire des contes judéo-espagnols des Balkans. Comment traduire une collecte de contes transmis en ladino, une langue orale employée par les communautés judéo-espagnoles. Il s’agit ici d’opérer une double traduction : d’une part, celle d’une langue dans une autre langue, d’autre part, celle d’une langue orale dans une langue écrite.Psychanalyste, anthropologueBatia Baum, Langue caché, perdue, retrouvée. L’auteure retrouve la langue yiddish à l’âge adulte, langue née entre les langues, du traduire d’une langue à l’autre, du texte hébraïque à la langue germanique judaïsée et nourrie d’autres sources : romanes ou slaves. En français, le yiddish, c’est du genre masculin. Et Batia Baum différencie cette langue du yiddishkeit, du genre féminin, dont elle a la nostalgie parce qu’il n’y a pas de lieu pour ça, c’est un lieu de mémoire, c’est tout ce dont la langue est nourrie, ce qu’elle porte en elle de racines, de sensations, d’odeurs, du lait de la mère, de pensée, de culture. Elle montre que ce qu’elle cherchait, c’était le yiddishkeit et a fini par comprendre que ce yiddishkeit se transmettait par la langue. Écrivain, traductrice et enseignante du yiddishMarilia Aisenstein, Traduire, transcrire, trahir. « Quand tu rencontreras en grec l’expression à l’ombre des platanes tu la traduiras par le soir au coin du feu ». Impossible fidélité de la traduction. De quelle traduction-transcription-trahison s’agit-il lorsqu’on écrit la clinique, lorsqu’on la pratique au quotidien ? Si il est impossible d’échapper à la création de fictions, le narratif est indissociable d’un travail de transformation et ce travail de transformation sert le travail de la séance. Peut-on penser que grâce à ses fictions qui traduisent et transcrivent quelque chose d’intime que le patient ne sait pas mettre en mots, l’analyste l’aide à créer son propre roman, un roman affecté ? Car il est aussi toujours question d’une autre traduction, celle qui se fait au cœur même de la pulsion, ce travail imposé de transcription du somatique dans du psychique par une série d’opérations mutatives, de décodage ou de traduction allant du plus organique au plus psychique (la représentation de mot mais aussi l’affect et sa qualification). S’agirait-il alors dans le travail psychanalytique de tendre vers l’impossible « traduction fidèle » de Diderot en ayant « l’âme bien pénétrée des impressions qu’on a reçues et de n’être satisfait de la traduction que quand elle réveillera les mêmes impressions dans l’âme du lecteur... »PsychanalysteBetsy Jolas, Transcription ? Pour tout musicien, la transcription se réalise au minimum par la seule modification de l’habillage instrumental d’une œuvre, sans aucune autre transformation de note, de registre de rythme. Mais le simple passage d’un instrument à un autre nécessite d’opérer sur l’œuvre de départ des changements techniques. Ces modifications sont d’autant plus ressenties que la transposition à un autre moyen d’expression est importante et pourrait aboutir à un arrangement ou même une adaptation de l’œuvre originale. La question que pose Betsy Jolas est celle des limites à ne pas franchir pour rester dans l’ordre de la transcription.CompositriceMartine Dethorre, Interpréter les surdités. Traduire suppose un champ commun à deux locuteurs. Quand l’un des deux est sourd, comment construire une langue commune ? Comment libérer de l’isolement, rendre sens au monde et restaurer la transmission ? L’auteur invite pas à pas à s’interroger sur les modalités de rencontre thérapeutique entre un enfant sourd et une psychanalyste.PsychanalysteAurélia Ferrari, À propos d’une chanson swahili. Être linguiste c’est décrire, décomposer, analyser, appréhender une langue de l’intérieur. Être linguiste c’est travailler parfois avec des langues en pleine création, c’est souvent alors, être confronté à l’intraduisible. Cette complexité de l’intraduisible de la création linguistique qui suffixe, préfixe, mixe les langues et les cultures est illustrée par l’auteur qui analyse ici le texte d’une chanson en swahili de Lubumbashi. Nous suivrons au fil de ses vers le suffixe ko, suffixe de relativisation s’appliquant aussi bien à des noms, qu’à des verbes, soulignant tour à tour relativisation sociale, humaine, temporelle ou géographique mais aussi passeur de matière et d’émotions.Linguiste.Georges-Arthur Goldschmidt, Pile et face. Une longue confrontation de l’allemand et du français chez l’auteur, rend ce que ces deux langues disent l’une et l’autre à la fois de plus en plus semblable et de moins en moins ressemblant. L’allemand n’est en rien une langue abstraite, tout en allemand est immédiatement spatialisé, situé de manière précise dans une étendue concrète. À cause d’une approche plus directe de la réalité, il semble que la part métaphorique y est plus réduite qu’en français. Comme si les choses, en allemand, se passent dehors, en plein air, là où en français elles se passent plutôt dedans. L’auteur donne plusieurs exemples tirer de son long côtoiement des deux langues.Traducteur.Patrick Miller, Un déraillement. Écrire une expérience de séance, une expérience de transformation. Ecrire et non traduire, le vu dans l’entendu. Chercher volumes et plans, stéréophonie et géométrie dans l’espace pour écrire une partition d’orchestre en volume. Conserver la trace en acceptant d’être fragmentaire et incomplet en s’éloignant le moins possible de l’expérience. Existe t-il une modalité d’écriture de la séance d’analyse qui ne soit ni nécessaire ni impossible ?Psychanalyste.Marie Rose Moro, Adelia et la voix nue de l’enfance. Entre les langues il y a « un imaginaire polyglotte ». Il est au-delà des circulations interlinguistiques, au-delà des mouvements de traduction. C’est un courant qui va jusqu’à l’invention de mots quand ces derniers font défaut dans la langue adoptée alors qu’ils existent dans la langue d’origine. Quand la nouvelle langue barre le chemin, quand elle « manque de lumière », on la tord, on l’hybride. Psychanalyste, Psychiatre.Marie-Ange Schiltz, Chiffrement du social. Les sciences sociales peuvent tout aussi bien se revendiquer d’une approche quantitative que d’une approche qualitative. Reste alors à penser la traduction entre les deux approches ? Mais comment traduit-on des pourcentages en langue narrative en vue de transmettre des travaux scientifiques à des autorités administratives.StatisticienneJacques Vauclair, L’identification au primate et ses illusions. L’intérêt de l’homme pour les primates va jusqu’à imaginer une communauté langagière. Qu’en est-il exactement ?Psychologue génétique et expérimentale.Daniel Wildlöcher, La chose et le nom. Nommer un objet ne sert pas qu’à le définir ou dire sa fonction. Le psychanalyste y entend le fantasme, l’imaginaire qu’il révèle. Forte de cet écart, l’interprétation ne traduit pas, elle rend présente la réalité psychique et permet la remise en jeu des associations. L’auteur déploie sa réflexion à travers références théâtrales et psychanalytiques.PsychanalysteTexte de fin : Jean-Paul Valabrega, « Sur le concept de traduction et sa nébuleuse » (extraits).

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Zařazení knihy Knihy ve francouzštině LITTÉRATURE GÉNÉRALE

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